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André Maïo
Artiste peintre
1mai 1966 - 22 octobre 2022

Au départ il y a la musique et la naissance d’une grande histoire d’amitié : André Maïo est guitariste et la musique est son passe-temps favori lorsqu’il rencontre, il y a plus de 20 ans déjà, Sandrine et Matthieu Stahl, musiciens eux aussi.
La musique sera leur premier dénominateur commun, et lorsque l’on sait qu’ils forment ensemble le groupe de rock mulhousien Pj@MelloR , on peut dire qu’elle en est devenue le ciment de leur complicité artistique.

Plus tard, il y aura les arts plastiques aussi : André se met à la peinture, sporadiquement dans un premier temps, puis de plus en plus régulièrement et devient membre du Collectif Les Mains Nues (collectif d’artistes mulhousiens menant, en partenariat avec le Journal L’Alsace, une réflexion et un travail artistique sur le thème de la ville de Mulhouse).

Artiste peintre autodidacte, André Maïo expérimente, tente des choses, s’essaye à des toiles dont les univers sont parfois diamétralement opposés : il est capable de nous proposer un art très contemporain comme ses toiles ultra vitaminées aux couleurs éclatantes qui nous évoquent parfois Keith Haring ou Picasso ou ses autres œuvres qui mêlent influences rock, punk et street art. Mais il est capable aussi de nous proposer un art plus classique.
André prétend ne suivre aucun courant artistique particulier, il se proclame juste du mouvement d’expression libre.

Désormais artiste résident au Séchoir à Mulhouse, André Maïo savoure le fait de disposer d’un atelier de création rien qu’à lui et se réjouit des futurs interactions artistiques promises par ce nouveau centre d’art contemporain.

Entre accords de guitare et coups de pinceau, André Maïo est un artiste mulhousien de plus en plus comblé. A suivre…

L’artiste dans ses propres mots

« Je suis animé par une rage créatrice depuis que j’ai ouvert les yeux sur ce qu’il y a, à l’extérieur de moi-même. Je me suis rendu compte que cela sentait parfois plus mauvais que ce qui sort habituellement de moi tous les matins. Alors, au lieu de me consacrer à l’éradication de tout ce qui n’est pas moi, j’ai décidé, non sans efforts, de magnifier ce qui me flatte. Ebloui par la magnificence, je tente de restituer quelques bribes de ce qui me traverse. Encore au stade de l’expérimentation et du tâtonnement, je peins principalement pour rendre hommage et pour me faire plaisir. Mes peintures gorgées de couleurs s’extirpent du Chaos et du Pathos avec passion. Véritable pied de nez en cette sinistre période, un gros « F*ck » à la face de tous ceux qui déversent verbalement leur diarrhée mentale. DeAd is not dead. »

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